La cire d’abeille est un produit naturel fascinant ! Sécrété par les abeilles cirières à partir d’écailles blanches et transparentes qui apparaissent de chaque côté de leur abdomen. Au fur et à mesure que les abeilles l’utilisent pour construire leurs
Observés pour la première fois en 2004 dans le Lot-et-Garonne, les frelons asiatiques également nommé « Vespa velutina nigrithorax », originaire de la région de Shanghaï (Chine), a colonisé depuis plus de 70% du territoire national, et a essaimé aussi « dans le nord du Portugal, en Espagne, en Italie, en Allemagne et en Belgique ».
Ce prédateur, qui attaque tous les autres insectes, les ruches, mais aussi l’homme, est « capable de construire son nid n’importe où, dans des cavités souterraines, des buissons, au sommet d’arbres de plus de 30 m de haut, etc. On ne sait pas encore repérer et détruire les nids de frelons asiatiques« , ce qui explique en partie sa croissance exponentielle, poursuit Eric Darrouzet.
Quelle plante fait fuir les frelons asiatiques ?
C’est ce qu’a mis au jour le Jardin des plantes de Nantes, une découverte qui intéresse les scientifiques à la recherche d’une arme de destruction massive du frelon asiatique, fléau des apiculteurs. Si ces plantes carnivores sont installées depuis 2010 dans une tourbière d’environ 30 m² du Jardin des plantes, ce n’est qu’à l’automne dernier qu’un jardinier botaniste, Christian Besson, s’est rendu compte que les frelons asiatiques étaient attirés par les sarracénies, en les trouvant « assez facilement dans les urnes » lors de visites au public.
Chacune contient « en moyenne trois frelons asiatiques et trois mouches, mais jamais aucune guêpe, aucune abeille, aucun frelon européen », affirme le directeur du Jardin des plantes. Ces plantes carnivores, originaires d’Amérique du Nord sont devenue un piège naturel très sélectif contre le frelon asiatique.
Mais « on est loin d’éradiquer les frelons asiatiques », chaque « Sarracénia » contenant « dix à quinze urnes et pouvant attirer jusqu’à 50 insectes. Dans un nid de frelons, c’est 4 000 individus », souligne Romaric Perrocheau.
En attendant l’avancée des recherches scientifiques, la Sarracénia, facile à cultiver et ne présentant « aucun risque de propagation dans la nature », peut être installée « sur des zones de protection, près des ruches », note le directeur du Jardin des plantes.
Comment se débarrasser du frelon asiatique naturellement ?
La sarracénia est un prédateur naturel surprenant capable de lutter naturellement contre le frelon asiatique. En effet, ces plantes carnivores sont particulièrement attractives pour les frelons asiatiques. Elle offre ainsi une solution naturelle et sélective pour réduire les populations du prédateur des ruchers. La sarracénia attire principalement les frelons, préservant ainsi les autres insectes et faisant de cette plante un piège sélectif contre le frelon asiatique. Une fois installée, la plante se multiplie et peut capturer de nombreux frelons sur le long terme. Cette méthode naturelle pour capturer le frelon asiatique n’utilise aucun produit chimique et demande peu de moyens.
Quel est l’ennemi naturel du frelon asiatique ?
La sarracénia apparaît ainsi comme un prédateur naturel au frelon asiatique. En effet, cette plante émet des composés chimiques qui imitent les phéromones des insectes, attirant ainsi les frelons. Une fois attirés, les frelons asiatiques glissent sur les parois lisses du piège et tombent dans le liquide digestif de la plante. Ce liquide dissout lentement l’insecte, permettant ainsi de contrôler la quantité de frelon asiatique présent sur un rucher.
Aider vos abeilles à lutter contre le frelon asiatique devient essentiel
face à son rapidement développement en Europe.
Source © SudOuest/AFP