Partant du constat que les ruches modernes étaient des passoires thermiques conduisant à des surmortalités hivernales, Marc Guillemain a passé 30 ans de sa vie à mettre au point un système d’isolation efficace en s’inspirant de l’habitat naturel des abeilles, à savoir le tronc d’arbre.
Le bel exemple de coopération entre l’homme et l’animal
Des chercheurs ont mis en évidence un exemple rare de mutualisme entre humains et animaux sauvages.
Le « Grand Indicateur » est un oiseau brun qui raffole de la cire d’abeille. Son souci ? Il aurait besoin que quelqu’un éloigne les insectes pour lui !
Les hommes, eux, cherchent du miel, mais ont du mal à repérer les essaims sauvages.
Ils ont donc fait « alliance ». les chasseurs du peuple Yao ont en effet appris à répondre au chant du « Grand Indicateur » ! Il émet un bourdonnement suivi d’un bruit sourd. Quand ils l’entendent, les hommes ont 66% de chances de se faire guider, et quand ils sont guidés, ils ont alors 54% de chances de trouver une ruche sauvage, contre 17% sans les iseaux.
« On pense qu’il y a chez cet animal une part d’inné dans le fait de guider les chasseurs, et qu’il améliore ensuite ce comportement en apprenant le signal spécifique des hommes » note l’écologue Claire Spottiswoode. Car cela ne vient pas de leurs parents, qui comme les coucous, laissent leurs œufs dans le nid des autres oiseaux.
Source : Sciences & Avenir