En pleine saison, lorsque vient le moment de la récolte, l’apiculteur procède à l’extraction du miel. Après avoir séparé les hausses des corps de ruche, l’apiculteur stocke ses cadres de ruches en miellerie. Explorez, dans cet article, les étapes incontournables pour démarrer votre propre miellerie !
Par définition, une miellerie est un lieu de transformation du miel brut en produit à consommer. Il est primordial que ce lieu soit propre et désinfecté pour que le miel soit consommable. C’est dans cet espace dédié entièrement aux produits de la ruche que le miel est extrait, traité et conditionné. Pour la vente de miel ou pour une consommation personnelle, une miellerie est nécessaire pour produire du miel artisanal. Souvent utilisée pour stocker le matériel de l’apiculteur, elle peut également servir à transformer la cire d’abeille, la gelée royale ou encore le pollen.
Que vous soyez un apiculteur débutant ou producteur de miel professionnel, le choix de votre matériel de miellerie se fait en fonction de la taille de votre rucher. La sélection de vos équipements va également dépendre du modèle de ruche avec lequel vous travaillez. Découvrez les 4 étapes apicoles de la miellerie ainsi que les équipements pour apiculteurs indispensables à la confection de miel !
La désoperculation permet de retirer les opercules de cire, qui recouvrent les alvéoles des cadres à miel. Pour récupérer le miel, l’apiculteur doit enlever délicatement ces opercules à l’aide d’outils à désoperculer. Selon ses préférences, l’apiculteur peut utiliser un couteau à désoperculer, une herse ou encore un rouleau pour retirer l’opercule de cire de ses alvéoles. Le rouleau à désoperculer est souvent apprécié lors de la désoperculation de miel épais, c’est le cas du miel de bruyère par exemple.
Une fois l’opercule retiré, le miel s’écoule dans un bac à désoperculer, en plastique ou en inox permettant ainsi de récupérer le miel et la cire déposés au fond de la cuve.
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Cette étape consiste à extraire le miel des cadres à miel. Pour cette étape, l’apiculteur utilise un extracteur manuel ou à moteur, radiaire ou tangentiel. Cet outil utilise la force centrifuge pour inciter le miel à s’écouler des alvéoles. Un pressoir peut également être utilisé pour les apiculteurs traditionnels possédant des ruches Warré ou encore Kenyane.
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Le pré-filtrage permet de dissocier le miel de la cire et d’éliminer les impuretés du miel. Tamis, passoire ou encore toile filtrante, tous les outils sont bons pour améliorer la qualité de votre miel !
La dernière étape pour faire du miel est celle de la maturation. Celle-ci consiste à faire décanter votre récolte pendant une semaine environ selon le type de miel. Cette étape est primordiale pour baisser le taux d’humidité dans le miel. Le taux d’humidité du miel ne doit pas excéder 18%, pour pouvoir être commercialisé mais aussi pour assurer une bonne conservation. Un réfractomètre peut être utilisé pour mesurer l’humidité de votre nectar. La maturation permet également de faire remonter les particules d’air, de cire ou encore les impuretés passées outre le pré-filtrage. Une fois ces particules, plus légères que le miel, remonté à la surface, il est plus simple pour l’apiculteur de les retirer de son miel. Pour cette étape de maturation, un maturateur est utilisé. En plastique ou en inox, un maturateur est une cuve ou un seau avec un robinet en fond pour permettre au miel de s’écouler.
À la fin de ce processus, il est possible de recycler la cire séparée de votre miel ! L’utilisation d’un cerificateur solaire permet de faire fondre la cire et de la réutiliser pour les miellées suivantes.
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Lors de son installation, l’apiculteur soulève de nombreuses questions. Notamment celle du budget, en effet, une miellerie, équipée de tout son matériel, peut représenter un coût pour l’apiculteur. Le budget d’une miellerie peut varier en fonction des matériaux, de la taille des contenants ainsi que de la qualité des équipements. Il faut compter entre 300 et 450 euros pour un kit de miellerie débutant complet. L’apiculteur peut également se demander s’il dispose du nombre de ruche et de l’espace suffisant pour aménager sa propre miellerie.
Le nombre de ruches nécessaires pour construire une miellerie dépend de plusieurs facteurs, notamment de la production de miel que vous souhaitez effectuer. En général, une miellerie amateur peut être construite pour un petit cheptel. En France, un apiculteur amateur peut atteindre un rendement d’environ 13kg par ruche ! Une seule ruche peut suffire à l’utilisation d’une petite miellerie. Pour allier économie et miellerie, l’apiculteur doit faire le choix de matériel adapté à la taille de son rucher :
Afin de protéger au mieux le délicat produit qu’est le miel, la miellerie doit être un local propre, sec, bien aéré et à l’écart des abeilles pilleuses. Également utilisée pour stocker l’équipement de l’apiculteur, la miellerie doit être assez spacieuse pour éviter tout encombrement.
Alors quelle surface pour une miellerie ? De la miellerie artisanale à l’entreprise industrielle plus importante, la taille d’une miellerie varie selon l’échelle de production et les méthodes de traitement utilisées. Un local d’environ 50 m² représente une surface confortable pour une petite miellerie.
Destinée à produire un produit alimentaire, une miellerie doit respecter un certain nombre de normes d’hygiènes. Pour faciliter le nettoyage, il est préférable que les murs et sols soient lisses et désinfectables. Pour venir à bout des traces de propolis plus tenaces, un nettoyant miellerie sera votre meilleur allié. Laissez agir votre nettoyant quelques minutes et le tour est joué !
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