Le pollen de noisetier est d’une grande valeur pour les abeilles. Issu du noisetier commun, Corylus avellana, qui fait partie de la famille des Bétulacées, comme le bouleau. Son nom latin Corylus, qui a donné l’ancien nom français « coudrier », viendrait du grec korus, « casque ». Le nom de « noisetier » apparaît au début du XVIe siècle. Quant au nom de genre, avellana, il évoque la région montagneuse d’Avellino en Italie, grande productrice de noisettes.
Décoratif, utile et productif, le noisetier ne manque pas d’atouts. De plus, il est rustique, jamais malade, pousse dans tous les sols et ne demande que peu d’entretien. Quant aux noisettes, leurs bienfaits n’ont d’égal que leur goût délicieux ! Mais ce qui intéresse particulièrement l’apiculteur, ce sont les fleurs de noisetier, et leur pollen dont les abeilles raffolent.
La floraison du noisetier arrive très tôt en saison, ce qui permet d’apporter rapidement à la colonie d’abeilles un complément nutritif riche en protéines et minéraux. Le noisetier ne produit pas de nectar, mais les fleurs mâles sont très riches en pollen et attirent énormément les abeilles butineuses. Elles y trouvent une bonne source de nourriture fraîche pour la colonie en début de saison, avec une répercussion très positive sur l’évolution des colonies et le démarrage du couvain. On lui reconnaît également l’efficacité de faire disparaître les débuts de nosémose qui touchent les ruches faibles à la sortie de l’hiver.
Le noisetier est la première plante à fleur à fournir du pollen en abondance aux abeilles. Dès le mois de Février, par de belles journées, les abeilles emmagasinent de grosses quantités de pollen pour nourrir les futures abeilles. Le pollen est la source de protéines de la colonie. L’abeille adulte se nourrit principalement de miel et de nectar, qui est la source d’énergie. Cependant, le pollen reste une source de protéines indispensable à l’abeille adulte, qui le consomme surtout durant les premiers jours de sa vie pour terminer son développement. Les nourrices utilisent aussi de grandes quantités de pollen pour produire la gelée royale et nourrir les larves.
La culture du noisetier est très facile au jardin, en bosquet, en haie libre ou en isolé. Très rustique, il pousse aussi bien en plaine qu’en montagne, jusqu’à 1 500 m d’altitude. Il a le plus souvent la forme d’un petit taillis. Les fleurs de noisetier mâles s’épanouissent très tôt dans l’année, entre janvier et mars, en chatons jaunes pendants de 5 à 6 cm. Les fleurs femelles sont plus discrètes. Elles ne se distinguent d’un bourgeon à bois que par les stigmates rouges qui les ornent. Sur un même arbuste, les fleurs mâles s’épanouissent avant les fleurs femelles. Ces dernières ne seront donc pas fécondées par le pollen de leur propre arbre, mais par celui d’un autre plus tardif.
Le noisetier commun est fort utile dans les jardins pour servir de clôture rustique, fournir des rames, des manches d’outils, tresser des plessis… Il fournit un bois facile à tailler, flexible et résistant.
Les noisettes sont incontournables dans l’alimentation humaine aujourd’hui. transformées le plus souvent, elles sont très appréciées dans les préparations de pâtes à tartiner, de biscuits ou encore sous forme de farine ou d’huile.
Partant du constat que les ruches modernes étaient des passoires thermiques conduisant à des surmortalités hivernales, Marc Guillemain a passé 30 ans de sa vie à mettre au point un système d’isolation efficace en s’inspirant de l’habitat naturel des abeilles, à savoir le tronc d’arbre.
La cire d’abeille est un produit naturel fascinant ! Sécrété par les abeilles cirières à partir d’écailles blanches et transparentes qui apparaissent de chaque côté de leur abdomen. Au fur et à mesure que les abeilles l’utilisent pour construire leurs
